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État des lieux de la qualité de l'air dans l'environnement de la future chaufferie de Thouaré-sur-Loire

  • Air extérieur

Une campagne de mesure a été réalisée, à la demande de Nantes Métropole, dans l’environnement de la future chaufferie biomasse du parc des sports à Thouaré-sur-Loire. Les résultats montrent des niveaux de même ordre que ceux mesurés en milieu urbain de Nantes pour les particules PM10, PM2.5 et le carbone suie issu de la combustion de biomasse. Pour le dioxyde d’azote (NO2), les niveaux mesurés sont intermédiaires entre ceux du milieu urbain de Nantes et périurbain de Saint-Etienne-de-Montluc.
Compte tenu de la trop faible proportion de vents en provenance de la future chaufferie, une seconde campagne de mesure avant mise en route de la chaufferie est programmée début 2026.

Contexte et objectif

Dans son objectif d’atteindre une consommation locale 100 % énergie renouvelable en 2050, Nantes Métropole souhaite élargir le nombre d’équipements raccordés au réseau de chaleur urbain. C’est dans ce contexte qu’une chaufferie biomasse combinant une part de combustion de bois (82 %), une part de production solaire (14 %), et une part de combustion de gaz (4 %) va être construite sur le site du parc des sports à proximité du collège Les Sables d’Or de Thouaré-sur-Loire, permettant d’alimenter notamment le collège Les Sables d’Or, le centre technique municipal, le complexe sportif, ainsi que la future cuisine centrale et le futur équipement multifonction.
Nantes Métropole a sollicité Air Pays de la Loire afin de réaliser un état des lieux de la qualité de l’air dans ce quartier avant l’installation de la chaufferie biomasse. Cette campagne permettra d’évaluer l’influence de la future chaufferie sur la qualité de l’air une fois en fonctionnement.

Moyens

Des mesures automatiques ont été installées au niveau du parking du collège Les Sables d’Or, situé à 110 mètres de la future chaufferie sous les vents de sud. Les mesures de concentrations de particules PM10 et PM2.5, de dioxyde d’azote NO2, et la part estimée de carbone suie issue de combustion biomasse ont été effectuées du 10 mars au 7 avril 2025, avant la construction de la future chaufferie.

Résultats

Cette campagne de mesure a permis de réaliser un état des lieux de la qualité de l’air dans l’environnement de la future chaufferie dans un contexte de vents essentiellement de nord-est, généralement associés à des conditions anticycloniques peu favorables à la dispersion des polluants. Néanmoins, compte tenu de la trop faible fréquence des vents en provenance de la future chaufferie de Thouaré, une seconde campagne de mesure avant mise en route de celle-ci est programmée début 2026.

Les résultats montrent :

  • Des niveaux en PM10 et PM2.5 de même ordre sur le site de Thouaré qu’en milieu urbain à la Bouteillerie, et qu’en milieu périurbain à Saint-Etienne-de-Montluc.
  • Des niveaux de NO2 plus faibles à Thouaré qu’en milieu urbain à la Bouteillerie, en lien avec un environnement moins exposé au trafic routier, mais plus élevés qu’en milieu périurbain à Saint-Etienne-de-Montluc.
  • Des niveaux de carbone suie liés à la combustion de biomasse de même ordre sur le site de Thouaré qu’en milieu urbain à Bouteillerie, avec des profils indiquant des niveaux minimums en journée, maximums le soir, et qui diminuent dans la nuit.

Les niveaux enregistrés vis-à-vis de la réglementation en vigueur sont résumés dans le tableau ci-dessous :

tableau des niveaux enregistrés vis-à-vis de la réglementation en vigueur

Une campagne de mesure supplémentaire sera menée une fois la chaufferie en fonctionnement, afin d’évaluer l’influence de celle-ci sur la qualité de l’air.