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Suivi de la qualité de l'air à Nantes Sud-Loire, bilan 2022

  • Air extérieur

Les mesures réalisées au Sud-Loire de Nantes durant l’année 2022 ont mis en évidence des niveaux de pollution représentatifs d’un milieu urbain de fond. On note une influence du chauffage résidentiel au bois pour les particules PM10 et PM2.5, conjuguée à une possible influence de la chaufferie bois Californie sur le site de mesure de Trentemoult durant 2 journées et 18 journées sur le site des Couëts. Ces élévations durent entre 1 et 2 heures.

Suite à la mise en service des stations de surveillance de la qualité de l’air à Trentemoult et aux Couëts le 2 mars 2017 localisées respectivement dans les communes de Rezé et Bouguenais, dans l’agglomération nantaise, Air Pays de la Loire dresse le bilan de la qualité de l’air pour l’année 2022.
Les niveaux de pollution enregistrés aux Couëts et à Trentemoult sont représentatifs d’un milieu urbain de fond avec une influence :

  • Du chauffage individuel au bois pour les particules fines PM10 et PM 2.5,
  • Des émissions de la chaufferie bois, ponctuellement, pour les particules fines PM10 et PM2.5,
  • Du trafic automobile pour le dioxyde d’azote.

En termes de réglementation :

  • L’ensemble des valeurs réglementaires définies pour le dioxyde d’azote et les PM2.5 a été respecté en 2022,
  • La valeur limite et l’objectif de qualité pour les PM10 ont également été respectés,
  • Un dépassement du seuil d’information journalier pour les PM10 (fixé à 50 μg/m3) sur la station des Couëts le 12 décembre (valeur de 53 μg/m3 atteinte),
  • Lors de cette journée, le niveau journalier en PM10 sur l’agglomération nantaise dépassait sur l’ensemble de stations les 40 μg/m3 en lien avec des émissions du chauffage individuel et des conditions météorologiques propices à l’accumulation des polluant (vents faibles) survenues dans la nuit du 11 au 12 décembre.

Les niveaux plus élevés mesurés aux Couëts et à Trentemoult par rapport aux autres sites de l’agglomération nantaise sont liés à une influence des émissions de particules par le chauffage individuel plus importante dans cette zone.
En 2022, 18 journées ont été recensées durant lesquelles une influence des émissions de la chaufferie bois est possible sur le site des Couëts et 2 journées sur le site de Trentemoult. Durant ces journées, l’influence possible de la chaufferie bois se caractérise par des élévations ponctuelles de PM10 et de PM2.5 qui durent entre 1 et 2 heures. Une surconcentration (d’une durée moyenne de deux heures) de 18 à 15 μg/m3 pour les PM10 et, de 9 à 13 μg/m3 pour les PM2.5 est alors enregistrée selon les sites. Cette surconcentration ponctuelle augmente la moyenne journalière de +5 à + 4 μg/m3 pour les PM10 selon les sites.
En 2023, il est prévu de poursuivre le suivi de la qualité de l’air en Sud-Loire. Ce suivi sur une année supplémentaire prendra en compte la fin de la saison de chauffage au bois de l’hiver 2022-2023.