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Qualité de l'air en proximité du périphérique-est de Nantes, état initial avant travaux

  • Air extérieur

Dans le cadre du projet d’aménagement du complexe de Bellevue, sur le périphérique-est de Nantes, une étude de l’état initial a été réalisée pour évaluer son impact sur la qualité de l’air. Elle complète celle de 2018 et intègre le suivi de polluants réglementaires (particules, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone), de métaux lourds, de composés organiques volatils non méthaniques (dont le benzène) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Sur l’ensemble des substances mesurées, les concentrations sont typiques d’un niveau de fond urbain, avec influence du trafic routier. Les valeurs limites, objectifs de qualité et valeurs cibles sont respectés, seul l’objectif de qualité pour les particules fines PM2,5 peut être dépassé en moyenne annuelle, de la même façon que sur les autres sites de mesure de Nantes.

Contexte

La DREAL Pays de la Loire prévoit de réaménager le complexe de Bellevue et du périphérique-est de Nantes. Dans le cadre de l’étude d’impact de ce projet, Air Pays de la Loire a été sollicité par SCE Environnement afin de réaliser une évaluation de la qualité de l’air à proximité de cet axe, en suivant le guide méthodologique du CEREMA (2019). L’objectif est de compléter les mesures effectuées en 2018, et d’effectuer un état des lieux avant travaux.

Dispositif de mesure

Deux campagnes de mesure se sont tenues en conditions météorologiques contrastées : du 27 août au 28 septembre 2020 (campagne estivale) et du 25 janvier au 28 février 2022 (campagne hivernale).
Au cours de ces campagnes ont été déployés, à proximité immédiate du périphérique (20 m) entre les portes de Carquefou et de Sainte-Luce :

  • Un laboratoire mobile permettant de mesurer en automatique les particules fines (PM10 et PM2,5), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO) et les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) ;
  • Deux préleveurs permettant de mesurer sur filtre les teneurs en métaux (Arsenic, Chrome et Nickel) et en HAP (16 HAP dont le B(a)P) ;
  • Des tubes à diffusion passive permettant de mesurer les concentrations en benzène et 1,3-butadiène.

Résultats

Le tableau suivant présente les résultats par polluant et la situation par rapport à la réglementation :

tableau de synthèse des résultats par polluants vis-à-vis des valeurs réglementaires

Les mesures à proximité du périphérique-est montrent :

  • Un contraste saisonnier, avec des concentrations plus élevées en hiver qu’en été pour l’ensemble des polluants étudiés ;
  • Des concentrations souvent intermédiaires avec celles relevées au centre de Nantes ou aux abords des grands axes de trafic, pour l’ensemble des polluants, témoignant d’un niveau de fond urbain avec influence du trafic ;
  • Des concentrations en baisse par rapport à celles relevées lors de la campagne de 2018, pour l’ensemble des substances, excepté le monoxyde de carbone.

Conclusions

Les concentrations mesurées à proximité du périphérique-est sont typiques d’un niveau de fond urbain avec influence du trafic routier. Les niveaux de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone sont les plus représentatifs des activités de trafic, avec des élévations ponctuelles aux heures de pointe. Les concentrations relevées au cours de cette campagne sont globalement inférieures à celles relevées en 2018.