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Évaluation de la qualité de l’air dans l’environnement de l’Unité de Valorisation Énergétique Arc-en-Ciel 2034, campagne 2019

  • Air extérieur

Dans la continuité des mesures réalisées les années précédentes, aucune influence significative des émissions d’Arc-en-Ciel sur les niveaux des différents polluants n’a été mise en évidence.
Les teneurs en polluant enregistrées dans l’environnement d’Arc-en-Ciel sont représentatives d’une zone périurbaine et respectent les valeurs réglementaires.

contexte et objectifs : une surveillance réglementée pour évaluer l’impact d’Arc-en-Ciel 2034

Depuis la publication des arrêtés préfectoraux du 2 juillet 1992 et du 14 avril 2003, une surveillance annuelle de la qualité de l’air autour de l’établissement est exigée. Air Pays de la Loire a été retenu pour réaliser, depuis 1997, une surveillance annuelle de la qualité de l’air dans l’environnement d’Arc-en-Ciel.
Deux types d’indicateurs sont ciblés :

  • les concentrations en polluants atmosphériques, qui comprennent les métaux lourds, l’acide chlorhydrique HCl, le dioxyde d’azote NO2, le dioxyde de soufre SO2, le monoxyde de carbone CO ainsi que les particules PM10 ;
  • les retombées atmosphériques, qui contiennent notamment les dioxines et furanes et les métaux lourds.

Cette surveillance annuelle a pour but :

  • de comparer les niveaux de pollution par rapport aux valeurs réglementaires et de référence,
  • d’évaluer l’influence des émissions d’Arc-en-Ciel sur la qualité de l’air environnant, en comparant notamment les mesures à celles réalisées sur d’autres sites, non influencés par l’établissement.

moyens : une campagne d’évaluation aux techniques de mesures normalisées

une campagne de mesure sur 7 semaines

En 2019, la période de prélèvements s’est étendue du 9 octobre au 27 novembre, avec un fonctionnement nominale des 2 lignes d’incinération à partir du 16 octobre.

deux types d’indicateurs pour plusieurs polluants :

Le dispositif d’étude mis en œuvre par Air Pays de la Loire comprend la mesure :

  • des dépôts atmosphériques par la collecte et l’analyse des eaux de pluie. Il s’agit de quantifier :
    • 9 métaux (As, Ni, Cd, Pb, Zn, Cu, Hg, Mn, Cr) ;
    • les ions chlorure, pour tracer l’acide chlorhydrique ;
    • les dioxines et les furanes (17 congénères toxiques).
  • des concentrations atmosphériques, par la pose de systèmes aspirant l’air ambiant au travers de filtres qui sont analysés en laboratoire pour mesurer :
    • l’acide chlorhydrique,
    • les métaux lourds en suspension dans l’air.
  • des concentrations atmosphériques des polluants suivis en continu par Air Pays de la Loire : dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, dioxyde de soufre et particules inférieures à 10µm.

résultats : des niveaux de polluants qui respectent les valeurs réglementaires et de référence

dioxines et furanes

Les niveaux de ces polluants autour de l’incinérateur (inférieur à 1 pg d’équivalent toxique total par m² et par jour d’exposition) sont plus faibles que ceux relevés sur les sites non influencés par Arc-en-Ciel, à Nantes et en Vendée.
Par ailleurs, les spectres (participation de chaque composé de la famille des dioxines et furanes à la toxicité totale) ne sont pas corrélés à ceux relevés en sortie de l’incinérateur, suggérant une absence d’influence décelable de celui-ci.
Les niveaux relevées s’inscrivent dans un historique de faible présence de ces composés, et proches de ceux des années  2005, 2006, 2009, 2012, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

Niveau du polluant : faible

smiley vert

Pas d’influence d’Arc-en-Ciel

métaux lourds, dans l’air et dans les retombées

Les niveaux de métaux dans les eaux de pluies sont comparables aux niveaux habituellement relevés en zone rurale et ne s’écartent pas des niveaux mesurés les autres années. Notons que les mesures des métaux en suspension dans l’air sont homogènes entre les trois sites et comparables aux années précédentes.
Concernant les composés réglementés (Arsenic, Cadmium, Plomb et Nickel), les valeurs relevées sont très en dessous des seuils et similaires aux niveaux relevés sur le site de fond urbain nantais, suivi en continu sur l’année (cimetière de la Bouteillerie). Ceci suggère un respect des valeurs cibles réglementaires.
Par ailleurs, l’évolution des concentrations relevées au cours de la campagne n’est pas corrélée avec l’exposition des sites aux vents provenant de l’Unité de Valorisation Energétique (UVE), excluant une influence possible de celui-ci sur les concentrations de l’air en métaux lourds.

Niveau du polluant : faible

smiley vert

Pas d’influence d’Arc-en-Ciel

acide chlorhydrique

Les niveaux en acide chlorhydrique dans l’air sont également dans le prolongement des valeurs relevées les années précédentes, et 2 fois plus faibles en moyenne que ceux de 2018.
Aucune causalité ne peut être établie entre l’activité d’Arc-en-Ciel et les concentrations en acide chlorhydrique, pourtant marqueur de l’incinération de déchets ménagers.

Niveau du polluant : faible

smiley vert

Pas d’influence d’Arc-en-Ciel

polluants réglementés suivis en continu par Air Pays de la Loire

Les niveaux de NO2 se situe entre ceux relevés à Nantes en zone urbaine et celles relevées en milieu rural à Saint-Etienne-de-Montluc. Les niveaux de PM10 sont homogènes aux niveaux relevés sur la région des Pays de la Loire.
Le SO2 et le CO ne sont détectés qu’à l’état de trace.
Dans tous les cas les roses de pollution ne pointent pas le secteur d’Arc-en-Ciel mais révèlent plutôt l’influence de l’agglomération nantaise et ses voies de circulation.

Niveau du polluant : faible

smiley vert

Pas d’influence d’Arc-en-Ciel

conclusion : pas d’influence d’Arc-en-Ciel

Les teneurs en polluant enregistrées dans l’environnement d’Arc-en-Ciel sont représentatives d’une zone périurbaine et respectent les valeurs réglementaires. Aucune influence significative des émissions d’Arc-en-Ciel sur les niveaux des différents polluants n’a été mise en évidence.